Clelia Ventura dans les journaux

Clelia Ventura... au nom du père - Nantes




C'est une jeune femme enjouée, rieuse, drôle et expansive que l'on a rencontrée, samedi dernier, à l'espace culturel Atlantis : « Je suis un peu le contraire de mon père lequel, s'il aimait rire, était par nature discret et pudique. Lino (elle l'appelle Lino), je ne l'ai pas vu souvent. C'est pour cela que je lui consacre ce livre... Comme pour garder matériellement ce lien avec ce père accaparé par son métier au point que j'en étais jalouse, me demandant qu'elle était cette puissante attirance qui l'éloignait de moi et de sa famille »

Elle rigole... Alors elle décide de se pencher sur l'itinéraire de cet enfant, non gâté, petit immigré italien « qui ne s'est jamais séparé de sa nationalité d'origine », l'homme droit et rigoureux « à la tendresse cachée », ne dérogeant jamais aux principes, qui se fait la belle, définitivement, alors qu'elle a tout juste 23 ans.

Cela donne un ouvrage fouillé, Une leçon de vie (Marque-Pages) documenté, agréable où la photo prend une large place, à la découverte du catcheur et négociant en... layette (oui, oui) de ses débuts, de l'homme fidèle en amitié, des causes justes, du spécialiste des pâtes à l'italienne « pour les copains », des grands rôles à l'écran avec les rencontres de Becker, Sautet, Melville, Verneuil, Lautner...



Ouest-France du mercredi 24 novembre 2004