Dernier domicile connu

encore un film ou Lino est occupé à manger

Voilà un film que j'ai vu maintes fois. J'aime particulièrement le début. Ça part sur les chapeaux de roues, Lino est à la "crim'". Ensuite ça s'essouffle quelque peu je trouve. Je dois dire que j'ai pas trop accroché cette quête un peu "démesurée" : on cherche un type, ce type possède un meuble-enfant, donc ce type est avec un enfant, cet enfant est malade donc... Et ainsi de suite. Un peu juste à mon goût.

Je m'attendais à une finale moins déçevante entre L'inspecteur principal Marceau Leonetti (Lino Ventura) et Jeanne Dumas (Marlène Jobert). Disons que je demeure sur mon apétit.

Daniel a écrit:

Je m'attendais à une finale moins déçevante entre L'inspecteur principal Marceau Leonetti (Lino Ventura) et Jeanne Dumas (Marlène Jobert). Disons que je demeure sur mon apétit.

Oui. Je dirais pas qu'il est bâclé mais la fin est vraiment décevante.

Je suis heureux de voir que je ne suis pas le seul fan de Lino Ventura et de José Giovanni, que ce drame policier, Dernier domicile connu, se termine sur une note insatisfaisante.

Virgile Dumez disait dans une critique : Desservi par une mise en scène un peu trop télévisuelle, le film de Giovanni paraît pour le moins bancal durant sa première heure : on n’est effectivement guère passionné par la recherche fastidieuse de ce témoin capable de faire tomber un caïd du crime. Sans véritable rebondissement, Dernier domicile connu n’offre pas de spectaculaire scène d’action, à part une baston au poing américain efficacement menée, ni même un suspense qui tiendrait nos sens en éveil. Cette déficience scénaristique est heureusement en grande partie compensée par le jeu impeccable de Lino Ventura, décidément très à l’aise dans un rôle qu’il a déjà incarné de nombreuses fois, et surtout par la présence de la radieuse Marlène Jobert dont la jolie frimousse illumine l’écran. Leur duo est pour beaucoup dans le plaisir que l’on ressent à la vision d’une oeuvre qui prend son envol dans la dernière demi-heure, vraiment saisissante. Les personnages, jusqu’alors des clichés de roman noir, prennent tout à coup une épaisseur tragique que l’on ne soupçonnait pas, tandis que le pessimisme radical de l’auteur se fait jour. Pris au piège d’une machine implacable, les protagonistes se retrouvent confrontés à leurs contradictions et Giovanni remet enfin en cause les clichés jusqu’alors énoncés : les frontières du bien et du mal ne sont plus aussi clairement définies par rapport au début. Cette ambiance désenchantée est renforcée par l’excellente musique de François de Roubaix.

Voilà !

Daniel a écrit:

Je suis heureux de voir que je ne suis pas le seul fan de Lino Ventura et de José Giovanni, que ce drame policier, Dernier domicile connu, se termine sur une note insatisfaisante.

Virgile Dumez disait dans une critique : Desservi par une mise en scène un peu trop télévisuelle, le film de Giovanni paraît pour le moins bancal durant sa première heure : on n’est effectivement guère passionné par la recherche fastidieuse de ce témoin capable de faire tomber un caïd du crime. Sans véritable rebondissement, Dernier domicile connu n’offre pas de spectaculaire scène d’action, à part une baston au poing américain efficacement menée, ni même un suspense qui tiendrait nos sens en éveil. Cette déficience scénaristique est heureusement en grande partie compensée par le jeu impeccable de Lino Ventura, décidément très à l’aise dans un rôle qu’il a déjà incarné de nombreuses fois, et surtout par la présence de la radieuse Marlène Jobert dont la jolie frimousse illumine l’écran. Leur duo est pour beaucoup dans le plaisir que l’on ressent à la vision d’une oeuvre qui prend son envol dans la dernière demi-heure, vraiment saisissante. Les personnages, jusqu’alors des clichés de roman noir, prennent tout à coup une épaisseur tragique que l’on ne soupçonnait pas, tandis que le pessimisme radical de l’auteur se fait jour. Pris au piège d’une machine implacable, les protagonistes se retrouvent confrontés à leurs contradictions et Giovanni remet enfin en cause les clichés jusqu’alors énoncés : les frontières du bien et du mal ne sont plus aussi clairement définies par rapport au début. Cette ambiance désenchantée est renforcée par l’excellente musique de François de Roubaix.

Voilà !

Il semble que Virgile Dumez a vu juste sur certaines choses.
La mise en scène style "téléfilm" : exact.
Les faiblesses du scénario : évidentes, surtout lorsque l'on pense -au départ- que la traque du témoin ne va pas constituer la finalité du film. Et bien si.
La dualité bien/mal : oui je veux bien. Sauf que les flics agissent comme des amateurs dans ce film. Relâcher un témoin capital juste après son témoignage. C'est pas du zoli ça ?
Ensuite bien sûr il faut choisir son camp : celui de la sensibilité et le côté maternel de Jobert ou celui de la fatalité liée à son collègue.
Encore une fois tous ces "malus" n'expliquent pas cette fin "tronquée".

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Encore une affiche espagnole. Cool.

2 éme mise en scéne de giovnni avec lino,grand succcé après le clan des sicilien,mauvaise ambiance entre lino,et marlène jobert,qui sort du triomphe avec bronson sur les passagers de la pluie,tournée dans mon arrondisement le 13 éme à paris, non loin des studio de melville,rue jenner,un film tiré d'un roman américain,bon film,à part la scéne de passage à tabac de lino,qui est tojours insurportable

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