Rencontre avec Lino Ventura

:o Bonjour... je suis du Québec et un je suis très grand fan de cet acteur français. En 1978, Lino Ventura est venu au Québec tourné un film ayant pour titre L'homme en colère.

Un après-midi de septembre, je marchais sur la rue St-Catherine (la grande rue commerciale de Montréal) et qui je ne vois pas au loin.... Lino Ventura!

Je décide d'arrêter ma marche et de voir venir vers moi cet homme corpulant qui marche d'un pas décidé. Le plus drôle, je fus probablement le seul montréalais à reconnaître monsieur Ventura... je dois cependant vous expliquer que ce quartier de Montréal est très très anglophone... Who's Lino Ventura ?

Toujours est-il que Lino voyant que je l'avais reconnu (j'avais l'air d'une statue de sel) décidait de tourner le coin de la rue et changer de direction tout en me regardant une dernière fois. Avait-il peur d'un fan un peu trop insistant ? C'est bien possible.

Je dois vous avouer bien humblement que j'aurais aimer lui dire un mot ou deux. À mes yeux, il fut sans aucun doute le plus grand acteur français à jouer instinctivement.

Merci pour ton témoignage daniel, j'aurai aimé pouvoir raconter de meme mais malheureusement je n'ai jamais croisé Lino Ventura...

un jour de 1982 j etais a europe 1 pour assister a l émission c est la récré de feu Jacques Rouland. Je sors de la station de radio rue françois 1er et voila que je vois sur le trottoir d en face une silhouette familière en manteau gris qui déambule seule les mains dans les poches et des ray bans sur le nez. Mais oui je le reconnais ! c est Lino Ventura ! le grand Lino ! là a quelques metres de moi. Inutile de vous dire que mon coeur a fait quelques bonds car c impressionnant quand on ne s y attend pas. Je prends mon courage a deux mains, je traverse et je l accoste. Mr Ventura ? bonsoir, est ce que je pourrai avoir un autographe s il vous plait ? biensur...fut sa réponse brève sans déserrer les dents. Je revois encore sa tenue, cravate, manteau et ses ray bans un peu jaunes. Il prend mon papier, le stylo et écrit simplement Lino Ventura.....je lui dis merci aurevoir et il repart tranquille sur le trottoir....25 ans après j ai encore cet autographe, je le scanne et je vous le montrerai ensuite ici....

Merci de partager cette anecdote avec nous

Daniel a écrit:

Merci de partager cette anecdote avec nous

de rien

Voila une rencontre que j'aurai aimé faire...
Merci pour cette anecdote !!!

Eric a écrit:

Voila une rencontre que j'aurai aimé faire...
Merci pour cette anecdote !!!

souvenir mémorable oui !

dommage qu a l époque il n y avait pas d APN....

dommage qu a l époque il n y avait pas d APN....

Heu.... c'est quoi ça de l'APN ?

Daniel a écrit:

dommage qu a l époque il n y avait pas d APN....

Heu.... c'est quoi ça de l'APN ?

Appareil photo numérique...

Merci

quelle chance de l'avoir ne serait-ce que croisé!

Et dire que je l'avais en face de moi et que je n'ai pas osé
(c'est tout juste pas si j'ai pas fait pipi dans ma culotte, d'émotion) et les "dents serrées, c'est tout à fait lui.

Serenade

serenade a écrit:

Et dire que je l'avais en face de moi et que je n'ai pas osé
(c'est tout juste pas si j'ai pas fait pipi dans ma culotte, d'émotion) et les "dents serrées, c'est tout à fait lui.

Serenade

pétard je serais tomber dans le pommes moi sur

Léti :

Il n'aurait pas du tout aimé ce genre d'attitudes. C'est la raison pour laquelle j'avais moi aussi les dents serrées. lorsque je l'ai vu. J'ai moi aussi gardé les dents serrées et l'ai regardé droit dans les yeux (tandis que mon coeur se retournait). Mais pas une de mes paupières n'a sursauté....

Je me rappelle que Christian Defaye, qui devait animer l'émission, courait comme un fou dans les couloirs en aboyant : "Pour l'interview de Lino, je ne VEUX PERSONNE en studio !".

Il avait été tout simpement traumatisé parce qu'il avait proposé à Lino Ventura , au téléphone, de lui envoyer une limousine pour aller le chercher à l'aéroport de Genève.

Et que M. Ventura lui a sèchement répondu : "Je n'ai pas besoin d'une limousine, je peux me débrouiller tout seul, pour venir en vos studios".
Serenade

serenade a écrit:

Léti :

Il n'aurait pas du tout aimé ce genre d'attitudes. Serenade

je dis ça mais ç 'est pas dans mon genre de tomber dans les pommes j y suis jamais tomber d'ailleurs
impréssionée sans le montrer

Voici le témoignage de Sérénade envoyé par email car elle a des problemes de connexion...


J'ai rencontré M. Ventura à l'âge de 22,23 ans.

Je travaillais à l'époque pour la Télévision Suisse Romande.

Christian Defaye y animait l'émission intitulée "Monsieur Cinéma", au cours
de laquelle il invitait un artiste ou un comédien.

En général, il y avait un petit public, assistant à l'émission.

Le jour où Ch. Defaye a décidé d'inviter M. Ventura, il a hurlé dans toute
la cafétaria qu'il N'Y AURAIT AUCUN PUBLIC.

Parce qu'il avait la trouille.

Moi, je suis allée dans son bureau et lui ai dit :

Ecoutez, J'ai un immense respect pour M. Ventura. Mais je ne suis pas une
folle furieuse. Je sais me tenir. Je vous promets que si vous me laissez me
tenir en Régie, d'où je pourrais le voir, je me tiendrais tranquille et
muette. Je veux juste le voir de près, car voyez-vous, je l'admire
énormément.

D'abord, Defaye m'a dit non. Puis il est venu un jour dans mon bureau et m'a
dit ceci : tu peux venir, ru resteras en régie et tu ne diras pas un mot.

Nous nous sommes serré la main. On était d'accord.

Et ce soir là, j'ai "participé" à l'émission. Commme promis, je me suis
tenue silencieusement en régie, les mains moites et le coeur battant, prête
à admirer mon idole.

J'étais dans une sorte de cabine, et je le voyais de haut. J'ai bu ses
paroles, tandis que je l'admirais. Je trouvais qu'il resemblait tellement à
mon père.

Dans la Régie, il y avait José Giovanni ainsi que sa femme, que je n'ai pas
trouvés sympathiques, je dois l'avouer.

En fin d'émission, l'assistante de Christian Defaye m'a dit : "Viens, on va
lui dire bonjour !". J'ai d'abord refusé. Elle a pourtant réussi à me
convaincre.

Et c'est ainsi que je me suis retrouvée en face de M. Ventura, que j'ai
salué sobrement et à qui je n'ai rien osé dire. Il m'a quand même jeté un
long regard, tout en agitant son pied. Ce que je n'ai as manqué de noter.

Ce que je regrette aujourd'hui, c'est de ne pas avoir osé lui serrer la
main.

Voilà mon témoignage.

Serenade