Alors, ce film est un sacré souvenir, que je n'oublierai jamais :
A l'époque, mon père et M. Lino se ressemblaient plus furieusement que jamais.
Avec ma soeur, on est allées au cinéma pour le voir.
Sauf que pendant la scène de la raclée qu'il se prend avec le coup de poing américain qu'enfile Michel Constantin, on s'est toutes les deux enfonçé nos ongles dans la main, presque jusqu'au sang et on a failli quitter la salle : on avait l'impression que c'était notre père qui encaissait les coups.
Mon père a toujours dû se demander pourquoi ce soir-là, on a été toutes les deux si gentilles, obéissantes et avenantes avec lui...

Serenade